Les methodes d’education

LES METHODES D’EDUCATION Canine

Les gens sont des êtres logiques. En revanche, les animaux, et en l’occurrence les chiens, n’agissent pas par rapport à une logique. C’est pourquoi, il ne faut pas s’appuyer sur des arguments logiques, mais avoir recours aux réflexes conditionnés lorsqu’on veut les éduquer.

Il est très important de s’en souvenir.

On ne peut pas espérer d’un chien qu’il adhère au raisonnement humain car ce n’est pas un humain.

Un humain trouvera logique de réconforter son chien, par des paroles et des caresses, s’il n’a pas satisfait ses attentes lors d’une séance de dressage infructueuse. Pour un chien, qui ne voit pas les choses de cette manière, cette réaction est incohérente. L’attitude de son maître va le conforter dans l’idée que son mauvais comportement était acceptable. Il ne faut encourager un chien que lorsque son comportement vous satisfait.

Il ne suffit pas d’adopter un comportement cohérent pour obtenir de bons résultats. Il faut en plus utiliser du matériel performant, ajouté à de bonnes techniques.

Une grande partie de ce qui est traité dans ce livre se base sur la Théorie de Pavlov. Ivan Petrovich Pavlov était un physiologiste russe qui vécut de 1849 à 1936. Il est surtout connu pour sa découverte portant sur les réflexes conditionnés et inconditionnés chez les chiens.

COOL s’explique sur la théorie de PAVLOV

A la fin du siècle dernier, un homme du nom de Pavlov a été le premier à s’intéresser à la psychologie canine, dans le but d’établir un parallèle avec la psychologie humaine, et éventuellement de les rapprocher.

Quelle idée ! Mais peut-être ai-je du mal à me laisser convaincre par cette théorie scientifique simplement parce que je me fie à mon instinct !

Par la suite, la théorie de Pavlov a fortement influencé les chercheurs qui se sont penchés sur l’étude du comportement dans bien des domaines. On étudie toujours son œuvre dans les cours de psychologie actuels, m’a-t-on dit. Il est toujours très influent dans le domaine du comportement des animaux. Voyons donc cela d’un peu plus près.

Pavlov suspendit un chien dans un harnais (le chien n’a d’ailleurs eu aucune reconnaissance pour sa contribution).On fixa une petite électrode à une de ses pattes arrières. L’engin diabolique devait envoyer une petite stimulation au chien scientifique désigné volontaire.

Lorsque tout fut prêt, Pavlov commença. Il fit entendre un signal sonore à son assistant, à chaque fois de même intensité. Une stimulation se produisait exactement 1.8 seconde après chaque sonorité.

Comme l’histoire l’a montré, cette expérience fut révélatrice pour tout le monde. Au bout du troisième ou quatrième essai, le chien comprit finalement que lorsqu’il entendait le signal, cela voulait dire qu’il allait recevoir une stimulation. Souvenez-vous que nous vivons l’instant présent, et qu’il nous faut du temps avant de comprendre certaines choses.

Au bout d’un moment, le chien exaspéré se débattait avant même que le choc ne se produise. Il avait fini par anticiper, tout comme Pavlov le lui avait appris.

Durant une de ces séances, le chien téméraire effleura deux plaques métalliques qui étaient placées au- dessus de sa tête. Elles avaient été placées à cet endroit par ce gros malin de Pavlov qui voulait supprimer en douce la stimulation que devait recevoir le chien. Lorsque le chien réalisa la supercherie, Pavlov n’obtint plus aucune réaction en retour.

Le chien n’avait pas mis longtemps pour comprendre la ruse, et il est probable qu’il s’était alors dit,  » Voilà encore ce satané bruit. Si seulement je pouvais me sauver d’ici avant le choc !  » Puis soudain il se souvint que s’il parvenait à pousser les deux plaques métalliques avec sa tête, il n’aurait plus à subir la stimulation.

Petit à petit, lorsqu’il entendait le signal, le chien restait calme, se contentant d’étirer la tête vers le haut après chaque avertissement sonore, dans le but d’éviter la secousse.

Que prouve donc cette expérience ? Que le pauvre cobaye n’avait pas souffert pour rien. Elle a permis de révéler le fait que les chiens sont capables d’apprendre.

Lorsque vous dressez un chien, vous appliquez la théorie de Pavlov de la manière suivante :

· Le signal sonore de Pavlov est remplacé par le mot  » assis  »

· Le geste que vous faites quand vous saisissez fermement le collier du chien est assimilable à la secousse reçue lors de la démonstration de Pavlov.

· Lorsque votre chien se couche pour éviter la correction, il reproduit la réaction du chien qui lève la tête pour éviter la secousse.

Si vous voulez apprendre à votre chien à s’asseoir, pensez toujours à le saisir par le collier dans les deux ou trois secondes qui suivent l’ordre que vous lui avez donné. De cette manière, il saura au bout de trois ou quatre tentatives, que lorsqu’il entendra « assis », cela signifiera : « Mon maître ne va pas tarder à tirer sur mon collier. » Votre chien apprendra à s’asseoir afin d’échapper à cette sanction.

On notera que la régularité est la clé de la réussite en matière de dressage. Comme Pavlov continuait ses recherches, il constata que le chien ne réagissait plus dans les cas suivants :

· Si on changeait sans cesse le signal sonore.

· Si on changeait la secousse.

· Si pour échapper au choc, il lui fallait changer de tactique à chaque fois.

Aussi, si vous hurlez à votre chien de s’asseoir, et que, cinq minutes plus tard, vous lui intimez le même ordre, mais cette fois en chuchotant, vous courrez à l’échec.

Une fois que votre chien aura bien intégré ce que vous attendez de lui lorsque vous prononcez  » assis « , vous pourrez alors modifier le ton que vous employez, en haussant ou baissant la voix. Il n’arrive que très rarement que des chiens parviennent à saisir la nuance dans la voix de leur maître.

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